Lien vers d’autres mots de l’histoire signés : https://www.dulala.fr/annexes-audios-raconte-poisson-jaune/
Lien vers d’autres mots de l’histoire signés : https://www.dulala.fr/annexes-audios-la-couronne-de-nya-nya
Ces jeux numériques sont à destination des professionnel.le.s de l’éducation qui s’engagent avec les enfants dans la découverte des langues qui les entourent.
Pour chacun des kamishibaïs plurilingues, vous pourrez découvrir :
Les enfants font défiler les planches du kamishibaï de manière numérique. Chaque planche contient l’illustration, mais aussi le texte écrit, lu, ainsi qu’une vidéo en langue des signes. Ces différents moyens de narration peuvent être utilisés ensemble ou séparément.
Après la lecture du kamishibaï, les enfants ont accès à des activités ludiques autour des langues.
• Pour le Kamishibaï « Raconte, Poisson Jaune » :
Un mémory des chiffres "1, 2, 3" est proposé dans les différents systèmes d’écriture de l’histoire : en chinois, en hindi, en arabe, en espagnol. Dans un premier temps, les enfants doivent retrouver deux chiffres identiques et former des paires, puis ils doivent regrouper les chiffres par système d’écriture.
• Pour le Kamishibaï « Mais où est passée la couronne de Nya-Nya ? » :
Ce jeu permet de proposer une activité autour des émotions plurilingues. Les enfants découvrent 4 visages de Nya-Nya, correspondant à 4 émotions différentes (contente, surprise, apeurée, énervée).
Des étiquettes apparaissent sur l’écran contenant ces mots dans 4 langues latines : occitan, catalan, italien et français. Les enfants doivent associer chacune des étiquettes à l’une des émotions de Nya-Nya en comparant les mots inconnus aux mots français. Un système de couleur les guide dans ce travail d’intercompréhension.
Dans une deuxième étape, les enfants découvrent des vidéos de ces mêmes mots signés dans les 4 langues latines citées ci-dessus. Ils associent chacune de ces vidéos au visage correspondant, et découvrent ainsi le fonctionnement iconique des langues des signes (les gestes représentent les mots).
Pour chacun des kamishibaïs, des documents sont proposés en téléchargement pour poursuivre les activités. Il est aussi possible de télécharger un diplôme de détective plurilingue à remplir par l’enfant !
• Des compétences psycho-sociales (empathie, tolérance, curiosité, découverte de l’altérité, coopération) nécessaires à la vie en groupe et à l’apprentissage de la citoyenneté ;
• Des compétences fondamentales (lire, comprendre, raconter, comparer, compter, argumenter, découvrir comment fonctionne une langue), qu’ils pourront réinvestir dans les autres apprentissages de leur scolarité.
Si cette démarche vous intéresse, vous pouvez découvrir du matériel pédagogique sur le site de DULALA (www.dulala.fr), et vous inscrire à une formation qui vous permettra d’approfondir la méthode de l’ouverture aux langues (www.dulala.fr/formation-a-distance).
Le kamishibaï, qui signifie « théâtre de papier », est un moyen envoûtant de raconter des histoires et un formidable outil pédagogique pour favoriser l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, de l’expression orale et artistique, et de la découverte d’un patrimoine commun de contes et d’histoires.
C’est une technique de narration en provenance du Japon, utilisée dès les années 1920 par des conteurs de rue qui racontaient des histoires en faisant défiler des planches à l’intérieur d’un castelet en bois appelé "butaï". Ainsi, les spectateurs voient l’image, et le conteur, derrière son castelet, peut lire le texte. Dans les années 1950, le kamishibaï était si populaire que l’on a d’abord nommé la télévision "kamishibaï électrique." A partir des années 1970, le kamishibaï s’est répandu dans le monde entier et est devenu un outil très apprécié par les différents acteurs éducatifs.
Revisité par DULALA, le kamishibaï japonais devient "kamishibaï plurilingue", une technique de conte dans laquelle se mêlent les langues et les illustrations en suscitant de nombreuses interactions avec les petits et grands spectateurs. Il s’agit ainsi de sensibiliser tous les enfants à la diversité linguistique de manière simple, ludique et esthétique, de mobiliser les langues des enfants, des parents et des professionnels et de favoriser la construction de liens entre les langues.
Ces lectures numériques ont souhaité conserver l’expérience du kamishibaï afin de donner aux enfants l’envie de devenir eux-mêmes de vrais conteurs et conteuses de kamishibaïs ! Ainsi, les planches défilent les unes après les autres en glissant vers la gauche, comme dans un kamishibaï en version papier. Il est donc intéressant de pouvoir faire le lien entre l’outil numérique et l’outil papier, en découvrant avec les enfants les spécificités de l’un et de l’autre.
La langue des signes française est une langue gestuelle qui permet de communiquer avec les mains, le visage et le corps. Elle est utilisée notamment par les personnes sourdes et malentendantes. C’est une langue qui utilise deux types de signes :
• des signes iconiques (certains signes reproduisent visuellement le mot qu’ils désignent)
• des signes conventionnels (certains signes ne sont pas immédiatement identifiables, ils existent par convention, comme dans toutes les langues).
L’analyse de la langue des signes avec les enfants permet de mettre en évidence ce qu’est une langue, à savoir un système linguistique qui permet de communiquer et d’exprimer la réalité de ce qui nous entoure. Elle peut donc être un précieux allié à l’heure d’apprendre la langue française !
Grâce aux experts en langues des signes, DULALA s’est lancé le défi de traduire ces kamishibaïs plurilingues en langues des signes… plurilingues ! Cependant, ce n’est pas si simple. En effet, il existe aujourd’hui de nombreuses langues des signes dans le monde ! Nous nous sommes donc appuyés sur des langues culturellement proches pour traduire les différentes langues : la langue des signes anglaise pour traduire l’anglais, par exemple. Mais attention, chaque langue des signes ne correspond pas forcément à une langue orale. Pour traduire les parties en espagnol, nous avons dû choisir entre différentes langues des signes possibles qui sont parlées en Espagne. Inversement, pour traduire le soninké, nous nous sommes rapprochés d’une langue des signes d’Afrique de l’Ouest. Enfin, certains signes sont semblables d’une langue des signes à une autre, et pour traduire l’arabe algérien, nous nous sommes appuyés sur la langue des signes égyptienne.
Ainsi, toute langue des signes - comme toute langue vocale - peut traduire n’importe quelle autre langue, et peut-être traduite dans n’importe quelle langue !
Intéressant, non ?
L'utilisation de ces jeux numérique est multiple ! Vous pouvez les utiliser tels quels, ou vous en servir pour initier d'autres activités autour de la diversité linguistique et culturelle. Téléchargez quelques pistes d'activités à mettre en place avec les enfants à partir de chacun des kamishibaïs, ainsi que les annexes associées et un diplôme à compléter !
DULALA est un pôle national de ressources et formation sur le bilinguisme et l'éducation plurilingue. Destinée aux acteurs du secteur éducatif de la petite enfance et de l’enfance, elle propose des formations-actions ainsi que des méthodes et des ressources pédagogiques innovantes afin de faire des langues des enfants un levier pour mieux vivre et apprendre ensemble. Depuis 2009, chaque année, DULALA a un impact direct sur plus de 1500 enfants et 1000 professionnels.
Lauréate de la Fondation de France, d’ASHOKA et la Fondation SNCF, agrée par l’Éducation Nationale (Académie de Paris), elle intervient tant sur le champ scolaire, que périscolaire ou extrascolaire à travers un projet global s’adressant aux enfants, parents et professionnels.
Le projet a été conçu et coordonné par Coline Rosdahl avec le soutien d’Anna Stevanato.
Art'sign est une association culturelle fondée en 2006 qui s'inscrit dans la culture de la Langue des Signes Française. Elle est née de la rencontre d'artistes et de techniciens audio-visuels sourds et entendants.
Ses missions sont celles de réaliser des productions artistiques, permettant d'encourager la professionnalisation des artistes et techniciens sourds, de faciliter l'accessibilité à la culture et l'information (service de traduction, production audio-visuelle, solutions numériques, sensibilisation à la LSF, conseil, édition) et de proposer des événements qui favorisent rencontres et échanges autour de la Langue des Signes Française.
Les contributions en langues des signes ont été coordonnées par Sophie Laumondais, interprétées par Karine Feuillebois avec l’aide de Nicolas Morin, et enregistrées par Théophile Bula.
Mamadou Ly, Ajay Ashokan, Lorenzo Laudo, James Clarke, Nuria Lemaire, Wael Guermassi, Midori Yamamoto-Morin, Abde Rahmane, Nithyananth, Mimuro Kazuo
Ouvert à tou-te-s, le centre Solidarité Angèle Mercier favorise l’accès à la culture en offrant une grande diversité d’activités artistiques, sportives et de loisirs. Sa spécificité est la musique : avec ses studios d’enregistrement et de répétition et ses salles dédiées aux pratiques musicales, le centre offre des conditions optimales pour tous les musicien-nes, amateur-trice-s ou professionnel-les, débutant-es ou confirmé-es.
L’enregistrement des contributions audio à été réalisé par Philippe Vagner, ingénieur du son.
Raconte, Poisson Jaune
Français - Clément Levassort
Hindi - Laura Cattabianchi
Arabe - Nadjat Belkaid
Espagnol - Ivan Mata Maenza
Chinois - Elsa Chou
Mais où est passée la couronne de Nya Nya ?
Français - Margot Charon
Japonais - Hiroko Chareyre
Italien - Laura Cattabianchi
Anglais - Aude Etrillard
Soninké - Mama Doucouré
Arabe algérien - Nadjat Belkaid
Catalan - Iván Mata Maenza
Occitan - Jacques Castets
Benjamin Gibeaux réalise des films d’animation et des jeux multimédia. Chaque nouvelle création est pour lui l’occasion d’expérimenter des styles et modes de narration différents. L’animation, la présence de l’humour et de la poésie pour interpeller le spectateur de façon ludique sont des constantes de son travail.
Il est auteur des applications Petites choses et Le voyage d’Adeline la Girafe.
Documentaliste et médiatrice multimédia au centre de ressources de La Gaîté Lyrique, Laura Cattabianchi suit de près l’évolution de l’offre d’applications sur tablettes à destination des enfants. Elle conçoit et mène les ateliers Appli’quons-nous ! qui proposent de développer un regard critique envers l’offre mobile de façon ludique et créative.
Chargée de cours autour de la médiation culturelle et les supports numériques à l’Université de Paris 3 et de Rennes 2, elle collabore en indépendant avec plusieurs structures en tant que chargée de projet et formatrice (DULALA, La Souris Grise, Cinéma 93).
Projet soutenu dans le cadre de l’appel à projets national 2017 « Action culturelle et langue française » de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF).